La plupart des « chercheurs » passent par des matrices spirituelles: écoles, groupes ou religions pour apprendre, pratiquer et expérimenter.

Ces apprentissages sont indispensables sur « le chemin vers l’éveil » et la conscience de soi.
Le chercheur peut emprunter de multiples voies, parfois hors des sentiers battus, il lui faut s’approprier les idées des maîtres pour grandir et avec un certain temps de pratique et d’intégration, se forger sa propre expérience, sa propre pensée. Puis, il va se défaire de l’emprise de ces matrices pour devenir libre.
Un fois sorti de la matrice, il est  bien sûr possible de rester en accord avec un système: le choix est alors conscient; c’est celui d’une personne responsable, libre de ses pensées et de ses engagements.

Sortir des matrices permet de fonctionner selon son propre référentiel et non  selon celui de quelqu’un d’autre; de développer une pensée vivante, personnelle pour accéder à la maturité et à la liberté de choisir, de dire « oui »ou de dire « non ».
Ce même processus d’émancipation est à faire d’ailleurs pour toute forme « matricielle ou patricielle »  tant au niveau de la famille que de l’éducation ou de notre vision de la société.