La voie de l’écologie intérieure explore notre lien à la nature. Elle propose de réfléchir ensemble à la nécessité de pratiquer une écologie intérieure et au besoin impérieux d’honorer notre Terre intérieure.
Selon David Suzuki:
Quand nous oublions que nous sommes enchâssés dans le monde naturel, nous oublions aussi que c’est à nous-mêmes que nous faisons ce que nous infligeons à notre environnement.
ou encore Aldo Leopold:
La Terre, donc, n’est pas que le sol, c’est une fontaine d’énergie qui traverse un circuit de sols, de plantes et d’animaux. Les chaînes alimentaires sont les canaux vivants qui conduisent l’énergie vers le haut ; la mort et la décomposition la ramènent dans le sol. Le circuit n’est pas fermé ; une partie de l’énergie est perdue au cours de la décomposition, une partie est ajoutée en étant absorbée par l’air ; une partie est emmagasinée dans les sols, les tourbes et les forêts anciennes ; mais c’est un circuit autonome, comme un fond de vie automatiquement renouvelé, en augmentation constante. Il y a toujours une perte nette due au lessivage des sols, mais celui-ci est normalement peu important et contrebalancé par la désintégration des roches. Le produit de l’érosion se dépose dans l’océan et ré-émerge, dans le cours du temps géologique, pour former de nouvelles terres et de nouvelles pyramides.
Voici deux penseurs, « activistes » et précurseurs de la voie de l’écologie intérieure. Leur vision est une invitation à emprunter cette voie de la nature à l’intérieur de nous.