Découvrez les Q’eros et leur perception de l’énergie cosmique. Utilisez votre Poq et ouvrez votre Qosqo et développez votre sensibilité
Qui sont les Q’eros ?
Les Q’eros sont une ethnie vivant dans des conditions extrêmes à l’est de Cusco, dans des vallées glacières qui surplombent la forêt amazonienne au bord des Andes péruviennes à 4500 m d’altitude.
Pour ce peuple, la nature est vivante. Elle n’est pas pensée, mais vécue comme un grand corps animé et sacré: les connaissances de la nature. Ll’art de construire, la culture du sol, la médecine sont acquis par inspirations, intuitions et visions.
L’énergie selon les chamanes Q’eros
Dans cette tradition chamanique des Andes, la notion d’énergie positive ou négative, n’existe pas. Elle fait référence seulement à une énergie fine Sami et à une énergie lourde Jucha.
L’énergie fine du cosmos Sami nous traverse, elle entre par la tête et ressort par les pieds de façon naturelle et permanente. À l’inverse, l’énergie lourde de la terre, lorsqu’elle est mal métabolisée, a tendance à s’accumuler en excès dans notre corps et à créer des « lourdeurs », des stagnations.
« Chaque être contient en lui- même la totalité du monde intelligible. Par conséquent, le TOUT est partout. Chacun est cette Totalité et la Totalité est chacun. L’homme, tel qu’il est maintenant, a cessé d’être le TOUT. Mais lorsqu’il cesse d’être une personne séparée, il s’élève et pénètre la Totalité du monde. »
Décharger l’énergie lourde méthode Q’eros
Les chamanes andins utilisent cette énergie fine Sami pour aider à la décharge de l’énergie lourde Jucha. Par simple volonté, il suffit d’ouvrir notre centre coronal situé au sommet du crâne puis imaginer d’ouvrir sous les pieds comme un diaphragme d’appareil photo. Cette pratique se monne saminchakuy. Elle permet, en observant l’énergie fine qui descend dans notre corps à partir de la tête, de remettre à la terre l’énergie lourde accumulée. Les sensations de dégagement et d’allègement nous donnent immédiatement accès à une perception plus aigüe de notre être, de la nature et du lien qui nous unit.
La Terre est une grande transformatrice d’énergie. L’énergie lourde que nous libérons saminchakuy est digérée instantanément lorsque nous la remettons à la masse. L’énergie de la Terre est par nature très dense, nourrissante et régénératrice. Cette capacité de transformation peut être utilisée en conscience, individuellement ou collectivement.
Comment canaliser l’énergie fine ?
De la même façon que nous laissons l’énergie entrer et nous traverser de la tête aux pieds, nous pouvons « canaliser » l’énergie de la Terre, la faire remonter par les pieds et nous en remplir jusqu’au sommet du crâne. La succession de ces deux pratiques saminchakuy nous nettoie et nous renforce. Plus l’énergie est fluide, plus notre vie le devient.
Dans une pratique plus avancée, les chamanes apprennent à faire remonter l’énergie de la terre, à la transformer en saywachakuy puis à s’en nourrir et à la retransmettre saway par la tête, les mains, le cœur.
Le Qosqo est le centre de l’énergétique physique, il se situe dans la région du nombril. Dans ce système, le Qosqo est en relation avec Cuzco, ancienne capitale et « nombril » du monde Inca. C’est une sorte d’estomac spirituel, hara connecté à l’univers qui nous entoure et par lequel se font les échanges d’énergie. Le lien entre le monde « extérieur » et ce centre d’énergie personnel se fait par l’intermédiaire d’un « oesophage spirituel » appelé Poq.
Le Poq aspire l’énergie
Cet organe de réception nous permet de ressentir et d’équilibrer les différentes densités d’énergies matérielle ou immatérielle. Cette tradition nous propose d’utiliser notre Poq, par simple volonté, comme un aspirateur et d’attirer par lui l’énergie sur laquelle nous focalisons notre attention. Notre Qosqo se referme automatiquement quand nous arrêtons cette pratique. Lorsque ces énergies arrivent dans notre Qosqo, nous n’avons rien d’autre à faire que de « rediriger » ce flux d’énergie lourde vers la Terre (samichakuy). Plus on pratique cet exercice en conscience, plus se développe notre sensibilité.
Par cette action, l’énergie lourde accumulée en nous ou chez d’autres personnes, ou dans des lieux, des objets etc. peut être remise dans le cycle de la terre. Lors de cette transmutation, l’énergie circule librement au travers de notre Qosqo avec consistance et densité, mais sans risque aucun pour notre intégrité.
Quand nous sommes en bonne santé, nous ne sentons aucune fragmentation dans notre corps et le percevons comme un tout unifié. Cette conscience engendre un sentiment de bien-être et de bonheur qui s’accompagne d’une perception subtile dans laquelle l’intégralité de l’Univers apparait comme un prolongement du corps.
Gérard Longuet
Cette technique sera expliquée en détail et mise en pratique lors de la quête de vision que nous animons tous les étés. Voyez dans notre agenda.
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