Éveiller notre potentiel en totalité n’est possible que si nous canalisons et conscientisons nos forces profondes: notre puissance.
L’axe « puissance-conscience » autour duquel s’architecturent nos centres psychiques est le modèle sur lequel s’appuie la voie de l’Écologie Intérieure.
Oser regarder là où nous ne sommes pas puissants
Dans un premier temps, il s’agit de faire ré-émerger les conflits intérieurs qui verrouillent notre énergie vitale et créative. Notre pouvoir et notre puissance sont souvent inhibés, enfermés, non accessibles car refoulés par la peur, les habitudes et l’intellectualisation des émotions. Mettre de la conscience sur ces conflits intérieurs permet de prendre de la distance. Une fois mis à distance, il nous est plus facile de nous en détacher. Je ne « suis » plus en colère mais désormais « j’éprouve » de la colère. La colère ne me définit plus, c’est un nuage dans mon ciel qui, comme les autres, va passer.
Ne plus nier notre puissance personnelle
Souvent, on rechigne à faire émerger les conflits intérieurs. On ne souhaite pas « revivre » les moments difficiles. Certains ont même développé des stratégies d’évitement sophistiquées dont ils n’ont même pas conscience et pour lesquelles ils ont de « bonnes » raisons auxquelles ils croient! Mais à force de nier nos conflits intérieurs, à force de les fuir, c’est toute notre énergie qui se trouve comprimée. De plus l’énergie que nous devons dépenser pour échapper à la souffrance serait bien mieux utilisée nous prenions la décisions de la mettre au service de la vie.
Le chemin de l’Écologie Intérieure est un chemin pour les audacieux qui souhaitent VIVRE. Et pour vivre pleinement, « il faut refaire les chemin à l’envers, c’est à dire, défaire les noeuds et lever les interdits qui vous ont condamnés à cette peur de nous-même et au mensonge » (Arnaud Desjardin L’audace de Vivre).
Se familiariser avec l’énergie vitale
S’il est indispensable de nous confronter à nos conflits intérieurs, il l’est tout autant de nous familiariser avec ces énergies puissantes en les canalisant à travers des pratiques énergétiques. Ces pratiques permettent de retrouver de la fluidité, d’oser être soi, de s’affirmer dans la vie de tous les jours. Nous pouvons aussi apprendre à canaliser nos énergies pour les utiliser comme carburant pour notre créativité. Personne ne le fera à notre place. C’est un acte personnel qui demande un engagement. Yoga, méditation, gi gong, wutao et bien sûr Tantra offrent des pratiques qui aident à cette familiarisation avec les énergies. Une pratique hebdomadaire est une excellente façon de travailler sur son système énergétique et permet une amélioration rapide vers plus de joie de vivre.
Rester ancré(e)
Dans ce travail, il est souvent traditionnel d’éveiller l’énergie subtile des centres supérieurs. Or, il est important aussi de canaliser nos forces profondes. Celle des 3 premiers chakras. C’est cette puissance qui va provoquer et accompagner la montée de l’énergie et ira stimuler nos centres psychiques. Éveiller l’énergie des chakras supérieurs sans travail préalable sur le centrage et l’ancrage n’est pas recommandé.
Le pouvoir est la manifestation de notre puissance. Il est présent dans toutes les activités humaines à tous les échelons. Les rapports de pouvoir sont au centre de tous les conflits collectifs et individuels. De ce fait, la place du travail sur la puissance est à la base du chemin de conscience, du chemin vers votre écologie intérieure.
Gérard Longuet – Corinne Fontaine
Je suis surprise que mon adresse mail ne fonctione pas.
Je serai heureuse de pouvoir lire l’extrait du livre L’Homme-Tout
Avec mes remerciements
Maryse